LE PATRIMOINE DE VILLEVIEILLE
LES VESTIGES DE FONTBOUÏSSE
Ensemble d’une vingtaine de constructions: des fonds de cabanes, datant de l’âge du cuivre (2400 avant notre ère). Les vestiges de ce village sont classés monument historique depuis 1979. Par la pureté de ses caractéristiques il a permis de définir la civilisation Fonbuxienne
Ces vestiges ne se visitent qu’exceptionnellement.
LE CHATEAU DE VILLEVIEILLE
L'origine du château remonte au XI° siècle, possession des Bermond, d'Anduze..
Saint Louis, séjourne au château en 1270, avant de partir pour la huitième croisade.
En 1529, Bernard de Pavée achète le château qui reste depuis lors en sa descendance.
Lors du siège de Sommières pendant les guerres de Religion ., Louis XIII signe au château, le 17 août 1622, la capitulation de la ville.
Contrairement à ses voisins, le château ne subit aucun dommage lors de la Révolution.
En 1960, Le comte et la comtesse de David Beauregard entreprennent la restauration du château et reçoivent le prix de Chefs-d'œuvre en péril en 1968.
Il est toujours la propriété des descendants du marquis de Villevieille, la famille de David Beauregard. Aujourd'hui, le château (classé monument historique depuis 1972) est ouvert à la visite. Le très beau mobilier est également classé.
LE PIGEONNIER DE PONDRES
Dans les bois de chênes et de pins, à proximité du château de Pondres, ce pigeonnier du XVII° siècle est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1964. Le pigeonnier devrait être bientôt la propriété de la commune de Villevieille. Il est en l'état d'abandon. Il a été le cadre du film "les dernières vacances" tourné en 1947 par Roger Leenhardt.
Classé monuments historique depuis le1990.; l’existence du Château de Pondres est attestée en 1195 grâce au testament du Seigneur d’Anduze. Sa composition et ses aménagements intérieurs évoluèrent au fil des siècles. Une importante campagne de travaux, menée au milieu du XVIIème siècle par Pierre II de Crouzet, Conseiller du Roy, donna au Château sa forme actuelle.
Pillé à la Révolution, brûlé en son aile nord au début du XXème siècle qui le vit tomber peu à peu en désuétude, sa restauration est maintenant achèvée.
Comme insensible aux agitations du temps, il retrouve aujourd’hui son allure majestueuse, devenant, au XXIème siècle, espace d’accueil, d’art et de culture Hôtel de standing et restaurant.
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LE CHATEAU DE PONDRES
LE QUARTIER GALLO ROMAIN DES TERRIERS
Dans un environnement constitué de rues, plusieurs domus (maisons urbaines) datées du Ier siècle après J.-C. ont été mises en évidence non loin de la mairie. L’une d’elles, centrée sur une cour à impluvium autour duquel s’agencent les différentes pièces à vocation utilitaire ou résidentielle, est en accès libre. Cette dernière était dotée d’un décor typique avec des sols en béton, dont certains étaient décorés ou recouverts de mosaïques. Il s’agit là d’éléments qui renseignent sur le train de vie assez aisé des propriétaires, sans doute de riches notables d’origine gauloise qui souhaitaient afficher leur choix de vivre à la romaine.
Saint Mathieu, une des 3 peintures anonymes du XIX° Inscrite sur l'inventaire supplémentaire des objets classés monuments historiques depuis 14 janvier 1990
L'EGLISE SAINTE CROIX
Le patrimoine de pays, qu’est-ce que c’est?
Le patrimoine de pays n’a pas de vrai nom : petit patrimoine, patrimoine de proximité, du quotidien, ou encore patrimoine vernaculaire. Il souffre d’un grand handicap : être mal connu, conséquence d’une histoire, en France, plus nationale que locale.
Mal connu et donc méconnu, et par conséquent souvent négligé alors qu’il devrait être, un objet de fierté, quelque chose que l’on a plaisir à entretenir, à valoriser et surtout quelque chose de partagé. Un patrimoine « partagé » pour le passé dont il témoigne mais aussi pour le devenir des territoires
LA TOUR DE L'HORLOGE
La tour de l’horloge sur la face orientale des remparts.
Construite en 1793, au-dessus du portal Roussel, elle a reçu en 1843, une nouvelle cloche de 220 kg.
Le premier tracé du cadran sur la façade de l’horloge, date de 1844.
En 1997, la tour a été complètement restaurée à l’ initiative de l’ASSV. La visite est exceptionnelle.
LES MURS EN PIERRE SECHE
Tradition millénaire de construction, les murs en pierre sèche sont très présents, le long de nos chemins et sur les Capitelles. Le principe de la construction est simple : les pierres sont choisies et assemblées pour s'adapter parfaitement les unes aux autres, sans aucun liant. Elles se stabilisent mutuellement et l'édifice tient sans que l'on ait à jointoyer les pierres.
LE LAVOIR
Construit en 1881, le lavoir municipal est situé dans la plaine au lieu dit Loquin. Il est compris dans les limites du site protégé du village et aux abords du château de Villevieille, classé monument historique.
Il bénéficie à ce double titre des protections relatives au paysage protégé et celle du relative aux monuments historiques et à leurs abords.
Aujourd'hui, l'édifice est le centre d'intérêt d'un espace vert agréablement aménagé.
Le lavoir a été restauré en 1999.
La Font Ronde autrefois fontaine de Saint Baudille est propriété de la commune depuis 1879., date de sa construction
Son eau alimente les trois bassins du lavoir communal par une conduie de 130 mètresqui a été construit en 1880 et restauré lui aussi par le personnel de la charte intercommunale en 1999.
LE PONT DE PONDRES
LA FONT RONDE
Cet ouvrage d’art a été construit au XVIIIe siècle sur la route de Sommieres à Alais (Ales) pour éviter les ruelles étroites du hameau de Pondres, tout en longeant les murs du château.
Ses quatre arches sont placées dans le lit de l’ Aygalade qui comme le Vidourle, dans lequel elle se jette, peut avoir des crues très violentes (3m).Etymologiquement le mot signifie « eau abondante » !
LES BORNES LIMITES
Placées le long de la limite entre Villevieille et Aujargues, elles datent de l'époque de Louis XIV.
LES CABANES OU CAPITELLES
Les cabanes sont une manifestation typique de l’architecture rurale en pierre sèche. Construites par les agriculteurs eux-mêmes, elles n’avaient qu’une occupation saisonnière pendant les vendanges ou les olivades et pour se protéger des intempéries. 101 cabanes ont été répertoriées à Villevieille.
L'IMPLUVIUM (dans le cimetierre)
impluvium, destiné à recevoir les eaux de pluie, le cœur de l’habitation autour duquel s’agencent les différentes pièces.
Au bassin répondait, au niveau de la toiture, une ouverture de mêmes dimensions (compluvium). Celle-ci laissait pénétrer au cœur de la demeure, l'air, le soleil et la pluie. Les eaux de ruissellement étaient recueillies dans le bassin puis évacuées dans un égout, tandis que, sur le côté, un puits approvisionnait la maisonnée en eau potable.
LES "CITERNES" de la Bourre
Perdus dans les bois, au moins quatre creusements profonds pouvant être des silos côtoient deux plus petits trous réalisés dans le socle rocheux, qu’il est possible d’interpréter comme des trous de poteau. Si aucune datation ne peut être proposée faute d’indices fiables, on notera que cet aménagement particulier bénéficie également de fines tranchées taillées dans le rocher et faisant office d’évacuation de l’eau, très certainement dans le but de protéger les zones où ont dues être enfouies les réserves (grains ?) à des périodes anciennes. Sans aucune certitude, la proximité du site de Fontbouïsse peut nous orienter vers une occupation néolithique.
LE TEMPLE AU LIVRE
En 1847, le Conseil Municipal a cédé un terrain à la communauté protestante pour éviter qu’elle soit obligée de se réunir en plein air. Cette Bible ouverte, sculptée sur la façade est commune à quelques temples du Languedoc. La construction a débuté en 1851. La cloche (la Frivole) provient d’un bateau de Monsieur Bayer, magistrat. En 1988 l’église réformée a cédé définitivement le temple à la commune. Il est fréquenté lors des offices et des expositions.
L'EGLISE SAINTE CROIX
Elle a été détruite en 1575 et reconstruite en 1681 par Jean Francois de Pavie. Seigneur de Villevieille puis au XIX°.
La cloche a été bénie en 1769.
Une association de bénévoles a restauré tout l’intérieur de l’église en 1979 , puis la commune a fait procéder à la restauration de trois tableaux, qui sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques.
La “source“ de la Terre du Cyprès.
Ce petit puits reçoit en permanence de l’eau qui arrive de la colline. par un canal souterrain . Ce canal qui a été recouvert était en liaison avec des bassins qui se trouvaient près du carrefour de la route de Nîmes, et du chemin du Lavoir. Elle est voisine de la source de la Gorguette.
(l’ASSV espère recevoir des renseignements plus complets).
VIA LUDEVIA une voie romaine
La VIA LUDEVIA reliait Nîmes à Toulouse et une bretelle passait par "Villevieille". Elle était bordée d'échoppes, ateliers auberges etc. Cette voie franchissait le Vidourle sur le pont. Sur le chemin de Paillassonne elle est en mauvais état; ses ornières millénaires sont bien visibles.
LE VIEUX MOULIN A VENT
Unique moulin à vent sur le territoire de Villevieille, il est perché à 60m de hauteur à proximité du château de Pondres dont il dépendait. Un linteau de fenêtre indique « RUNEL 1859 « Il figure pourtant sur la carte de Cassiini qui lui est bien antérieure.
Ses ailes étaient orientées grâce à son toit qui pouvait pivoter comme en atteste la saignée circulaire sur les pierres sommitales.
Actuellement, il est toujours debout, il a perdu son toit et ses ailes. Dans une propriété privée il ne se visite pas.
Il a donné son nom au » chemin du moulin à vent ».
Les métairies du château de Villevieille
lLe mas de la Calmette, le mas de la Rivoire, Paillassonne , le Moulin de Villevieille et leurs terres ont été vendus le 21 mai 1794, après l’ intervention d’un Huissier et d’un notaire. En effet, Monsieur Philippe Pavée marquis de VILLEVIEILLE père du propriétaire du château et de ses terres contestait la vente de la propriété qui avait été faite par son fils Louis Comte de VILLEVIEILLE pour des raisons financières.
LE MAS DE LA RIVOIRE
Ce mas viticole, datant du XIV° siècle, appartenait à Jean de la Rivoire, protestant, au moment des guerres de religions (1562-1598). Il faisait partie de l'armée du Duc de Rohan. Il y cacha des personnes rebelles, se fit prendre et fut condamné à mort. Il fut passé à la roue, probablement sur l'actuelle Place des Canons. Ce fut la dernière exécution capitale publique à Sommieres. Ces biens furent confisqués et donnés à la famille de Villevieille, catholique, ayant promis allégeance au Roi de France.
Il fut ensuite transmis par successions pendant plusieurs centaines d'années et vendu en 2007. Au mas il y a une belle chapelle du XVI° et un pigeonnier.
Le 24 aout 1944, il a été le lieu d'une rixe entre les résistants et une troupe allemande.
Sur la rive gauche du Vidourle, le Moulin de Villevieille date probablement du XIVe siècle. Il a été moulin bladier (pour moudre la farine ou le seigle) puis foulon (pour battre la laine) jusqu’au début du XIXe siècle. Il est séparé du Moulin de Pattus (Salinelles) par une ile qui se déforme au gré des inondations. Après une longue interruption. Il a été exploité une dernière fois comme bladier de 1918 à1921. (plage).